d’après le livre de Luigi Celeste
Non sarà sempre così
(Il n’en sera pas toujours ainsi)
Familia, c’est l’histoire de deux enfants qui ont vécu leur enfance dans la peur de leur père qui frappait leur mère et les rabaissait.
d’après le livre de Luigi Celeste
Non sarà sempre così
(Il n’en sera pas toujours ainsi)
Familia, c’est l’histoire de deux enfants qui ont vécu leur enfance dans la peur de leur père qui frappait leur mère et les rabaissait.
L’anonymat dissociatif est une notion développée par le psychologue John Suler (2004) dans son article fondateur The Online Disinhibition Effect.
En clair, c’est un des mécanismes qui expliquent pourquoi certaines personnes se permettent, en ligne, des comportements qu’elles n’auraient pas dans la “vraie vie” : insultes, harcèlement, confidences très intimes, propos violents ou au contraire très vulnérables.
Le grooming désigne une stratégie de manipulation utilisée par des agresseurs pour gagner la confiance d’un enfant (ou parfois d’un adulte vulnérable) en vue de l’exploiter, notamment sexuellement.
Les médias et la société parlent de pédophile.
La justice parle de pédocriminel.
Et ce n’est pas la même chose.
Confondre les deux termes brouille la compréhension… et peut freiner la protection des enfants.
On connaît tous l’histoire du Petit Chaperon rouge. Le loup, la forêt dangereuse, la grand-mère, la fillette naïve, la morale de Charles Perrault qui met en garde les jeunes filles contre les inconnus…
Et si, depuis des siècles, nous étions passés complètement à côté de l’essentiel ?
Quand un proche subit des violences intrafamiliales ou conjuguales, doit-on faire une attestation de témoin pour la Justice ? Qu’est-ce que cela implique ? A quoi cela sert-il ? Les réponses présentées ici sont un condensé d’échanges sur ce sujet avec des victimes de violence conjugale et avec Maître Agathe Morel. A quoi sert une
Les mères protectrices : coupables idéales
Les espaces médiatisés, censés garantir un environnement sécurisé pour les enfants victimes de violences intrafamiliales, ont un regard profondément biaisé sur les mères protectrices. Ces lieux, souvent dépourvus de formations spécifiques sur les violences conjugales, perpétuent des stéréotypes et des préjugés, tout en minimisant les traumatismes subis par les enfants et leurs mères.
De plus en plus, les juges aux affaires familiales ordonnent des droits de visites médiatisées en centre médiatisé ou en espaces rencontre dans des contextes de violences intrafamiliales. Ces dispositifs, perçus comme des solutions miracles, sont censés permettre des rencontres sécurisées entre un parent violent et ses enfants. ⚠️ Mais dans les faits, ces espaces
Les interlocuteurs socio-judiciaires (juges, experts, éducateurs) cherchent souvent à détecter des conflits, parfois au détriment de la compréhension de la situation réelle (de la violence et non du conflit). Or ils ont hélas un poids considérable sur les décisions de Justice. Les magistrats débordés se réfèrent parfois uniquement à leurs rapports. Voici donc quelques conseils pour gérer ces rendez-vous délicats sans qu’ils se retournent contre le parent protecteur.
Réduire la violence à une histoire de manque d’éducation, en plus d’infantiliser les hommes et favoriser l’impunité, c’est se contenter de gratter le sommet de l’iceberg.
Or, sous l’eau, il y a des dysfonctionnements immenses : les rapports de domination (inhérents au genre et à l’hétérosexualité), il y a le contrôle coercitif, les dynamiques de pouvoir…
Les Anglais ont un mot pour désigner cette notion de droit implicite ou explicite exercé par les dominants dans la société :
» ENTITLEMENT «