La charge mentale de la violence est largement sous-estimée. Pourtant quand on grandit dans une famille où la violence est présente, qu’elle soit psychologique et/ou sexuelle, on se construit différemment des autres humains.
Chaque jour de son enfance se passe dans une vigilance constante. On guette les signes avant coureur des crises, des coups à venir, des agressions. On cherche à éviter l’inévitable, on est toujours sur le qui-vive et on tente de se faire oublier pour ne pas déclencher cette violence intrafamiliale.
La charge mentale de la violence
Cette pression infinie diminue la confiance en soi et dans les autres. Il est presque impossible pour un enfant de penser qu’un parent ne puisse pas aimer et protéger sa famille. Alors quand il fait face à un quotidien horrible, c’est lui-même qu’il accuse. Il se sent responsable des coups qu’il reçoit et cette croyance néfaste est souvent corroborée par les dires de la personne violente.
Suivant ce schéma, il ne peut faire confiance à personne et s’enferme. Il traque les signes pour les déchiffrer.
Ces enfants-là pensent TOUT LE TEMPS à la violence qui plane autour d’eux. Ils la guettent au quotidien et ils la guetteront toute leur vie. En revanche, s’ils savent reconnaitre la violence, hélas si familière, ils ne réussissent pas forcément à s’en protéger. Ils n’ont pas toujours la force psychologique de s’en éloigner car elle fait partie de leur référence, de leur normalité. Ils ont intégré que c’est sans doute ainsi qu’on aime les gens ou qu’ils ne méritent pas mieux.
Il est extrêmement difficile d’alléger la charge mentale de la violence car elle s’enclenche automatiquement, via un mode de survie mis en place bien trop jeune. Pourtant cette pression psychique est épuisante car éprouvante émotionnellement.
Un enfant victime de violence ne se libérera pas de ce poids simplement en grandissant et en s’éloignant de son bourreau.
Il lui faudra être accompagné pour espérer retrouver une boussole de vie plus saine, mais il déjà vital qu’il soit éloigné de l’agresseur.
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