AEMO, les failles de ce service éducatif sensé protéger les victimes de violences

AEMO, les failles de ce service éducatif sensé protéger les victimes de violences

les failles de l'aemo

L’Action Éducative en Milieu Ouvert (AEMO) est une mesure de Protection de l’Enfant vivant dans son milieu familial. Elle concerne les enfants mineurs et les jeunes majeurs. Chaque mesure est ordonnée par une autorité judiciaire lorsque ces derniers sont en situation d’un grave danger. Ces enfants sont alors placés sous observation des professionnels des services éducatifs, soit à domicile soit dans un lieu tiers agréé ou validé.

Comment fonctionne l’AEMO ?

Depuis 1983, les mesure d’AEMO, qu’elles soient administratives ou judiciaires, sont financées par les Départements qui fixent annuellement le prix de la journée par enfant. L’argent est ensuite versé à des associations privées qui vivent de ces subventions.

Plus elles gèrent d’enfants, plus elles reçoivent de subventions (comme dans les foyers d’accueil). Ce financement, mal accompagné, est la porte ouverte à de la maltraitance institutionnelle, qui est l’écart entre la mission de l’établissement et sa réalisation. Les AEMO ont-elles assez de temps et de personnels pour tous les dossiers acceptés ?

Les entretiens d’AEMO se déroulent le plus souvent dans le cadre de visite à domicile. Les missions des intervenants sont multiples :

  • Prévention des situations de danger ou de carences, qu’elles soient matérielles, éducatives, physiques ou psychiques.
  • Accompagnement éducatif auprès des enfants en situation de danger ou de risque de danger.
  • Soutien aux fonctions parentales. Aide au développement des capacités d’un ou des parents à reconnaitre ses fragilités et à accepter des espaces de socialisation pour son enfant.

Les visites à domicile, annoncées ou surprises, sont la base des interventions des éducateurs des structures d’AEMO. Quand le maintien des enfants au domicile représente une prise de risque trop importante, le service doit informer le juge des enfants, ce qui suppose une excellente capacité à évaluer le danger et l’urgence. Or les éducateurs interviennent un temps très court (1 h par semaine max) et souvent seuls, ce qui peut les empêcher d’avoir un regard complet et juste sur la famille.

Ce biais potentiel est d’autant plus marqué que leur parole tend à devenir la parole principale, pas ou peu remise en cause. L’hypothèse de départ sur la situation familiale n’est pas réinterrogée, elle est simplement confirmée par des éducateurs qui n’ont bien souvent pas le temps de creuser, enchainant les « dossiers ».

Si les éducateurs intervenaient à plusieurs, de nouvelles modalités d’actions se mettraient en place qui favoriseraient le croisement des regards et la qualité des mesures quant à la protection de l’enfant. En soutien aux interventions en binôme, les éducateurs devraient mettre leurs connaissances à jour et ouvrir la palette des expertises et des outils pour lutter efficacement contre les violences rencontrées.

Problématiques et dysfonctionnements de l’AEMO :

  • Des financements non homogènes

Le fait que les tarifications soient déterminées par chaque département induit une disparité des moyens selon où l’on habite. Cette responsabilité devrait être donnée à l’État afin que tous les citoyens soient traités équitablement.

  • Absence de contrôle et impunité

Une fois les centres d’AEMO habilités, qui surveille leurs actions ? Le personnel surpris en faute est-il sanctionné ? La demande d’évaluation des mesures est fortement critiquée par certains professionnels. En résulte un manque général de lisibilité des pratiques des intervenants.

  • Personnel insuffisamment qualifié

L’éducateur devrait être obligatoirement formé à l’écoute des enfants (voire des adultes) y compris de façon infra-verbale. Savoir être vigilants aux signaux que peuvent envoyer les victimes, tous ces indicateurs d’états psychiques malmenés. Malgré ses sourires, un enfant peut envoyer des signes de détresse et de contraintes.

Il est également important que le personnel parvienne à se décaler de ses représentations culturelles personnelles au profit de vraies compétences, en psycho-traumas, en contrôle coercitif, en gestion de l’emprise par exemple…

De plus, les éducateurs pratiquent actuellement beaucoup l’observation mais ils interviennent peu.

Pascale Breugnot et Paul Durning ont analysé différents rapports envoyés aux magistrats au début des années 2000 :

« Près de 80 % des informations de la toute première réunion traduisent un positionnement d’observateur. […] À six mois d’intervention, la place de l’intervention concrète est aussi minime que lors de la première réunion de synthèse ».

Pascale Breugnot et Paul Durning

En résumé, les actions de protection des éducateurs sont difficilement saisissables.

De plus, on l’a vu, le travail individuel des intervenant est encore le socle des rapports des AEMO. Il serait souhaitable qu’il soit remplacé par de nouveaux modes d’action, collectifs et variés, pour un meilleur accompagnement des familles.

  • Des actions insuffisantes, trop tardives, trop peu intensives, mal pilotées et coordonnées

L’absence d’obligation de résultat associée à de nombreux dysfonctionnements dûs à des structures protéiformes, non centralisées conduit à une remise en question de l’efficacité des AEMO.

  • Rapports

Le rapport écrit remis en fin de mesure établit un bilan de l’intervention. Son poids est énorme dans le jugement car le juge s’en remet énormément à sa conclusion. Or, on l’a vu, les éducateurs interviennent peu de temps, ne sont pas formés correctement. De nouvelles exigences de motivation des décisions et de comptes rendus des interventions devraient leur être imposées.

Les ambiguïtés de l’AEMO

Plusieurs questions relatives à l’AEMO peuvent être soulevées.

  • S’agit-il d’une mesure d’aide éducative au sens strict ou contribue-t-elle surtout à l’évaluation juridique des situations ?
  • Comment se positionne-t-elle face à l’accueil des enfants ? Souhaite-elle éviter le placement en proposant une alternative ? Ou cherche-t-elle à préparer le placement ?
  • Est-elle une mesure d’aide ou une mesure de contrôle ? Est-elle réellement active dans le développement physique, psychologique, affectif, intellectuel et social de l’enfant ?

Plein de questions sans réponse…

Ressources

https://igas.gouv.fr/sites/igas/files/2024-05/%C3%89valuation%20de%20la%20politique%20de%20pr%C3%A9vention%20en%20protection%20de%20l%E2%80%99enfance.pdf

https://onpe.france-enfance-protegee.fr/wp-content/uploads/2024/09/document-dorientation-pour-les-mesures-daide-educative-a-domicile-et-daction-educative-en-milieu-ouvert.pdf

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28 commentaires

Cati Alessi Publié le4h02 - 7 octobre 2022

Tout à fait d’accord, l’AEMO ne semble pas comprendre les violences subi, culpabiliser même la mère. Leurs observations ne sont pas étaillés. Les propos du père semble être mieux mis en valeur. Moi je ne fais que critiquer, dirigé et c’est inconcevable d’agir de la sorte avec des femmes ayant subi des violences devant leurs enfants

    Christophe Publié le15h55 - 19 décembre 2022

    Bonjour je suis un père et a contrario la mère manipulatrice a les personnes de l’AEMO dans sa poche pour me faire accusé de tout et de rien je pense que surtout il faut éduquer les gens a détecter les manipulateurs et manipulatrices qui arrivent a gagner la confiance de ces services et faire pour vérité leurs mensonges

      Desprez Publié le0h25 - 22 septembre 2023

      Tout à fait vrai… mon fils vit la même chose…son ex est borderline handicapée à 80 %, mon fils avait la garde de sa fille depuis sa naissance…. sans aucune prudence et contre avis de tous la juge des enfants a pris la décision de laisser la petite à la mère à temps plein.il y a un an….la pauvre enfant vit un calvaire…elle va avoir 6 ans….. elle est maltraitée…les sociaux et la juge font semblant de ne rien voir….le juge accuse mon fils d aliénation, de manipulation…on vit un véritable délire au niveau de la justice et du social…il faut le vivre pour le croire ! Et on ose parler de protection de l’enfance !!!!!

        blazé Publié le16h54 - 26 juin 2024

        je me permet d’apporter également ma pierre à l’édifice. J’ai saisi le 119 car la mère de ma fille m’accuse de violence sur cette dernière et d’attouchements. Or il n’en ai rien j’ai d’ailleurs jamais eu de problèmes avec qui que ce soit en tout cas personne ne m’en a fait bavé autant que mon ex et son compagnon qu’elle a également manipulé. Tout ça est juste une vaste mascarade, ils s’en foutent des intérêts de l’enfant. Car la psychologue en charge du dossier s’est justement retourné contre moi en disant que le problème est de mon côté et que je devais avoir un suivi psy. Ce qui est complètement aberrant ! De toute façon les services sociaux sont toujours du côté de la mère quoiqu’il en soit. Solidarité féminine

          X Publié le17h34 - 9 novembre 2024

          j’ai subi et subi encore du harcelement de mon ex compagne.
          L’aemo a aggravé la situation…. Ne m’a aidé en aucun cas et a tout fait pour me séparer de mon fils,heureusement la gendarmerie a fini par intervenir et mon enfant est revenu chez moi et a mon contact. Tout etait regler en 5 minutes alors que l’aemo n’organisait aucune rencontre entre moi et mon fils meme en lzur presence, ne serait ce que pour un coucou, un bisou. Ils nous ont detruit, mais heureusement que je savais qui j’etais et quoi faire. L’aemo avait coupé le lien entre moi et mon fils au lieu de nous aider a le renouer.
          J’ai meme contacter les 2 directrices de l’aemo d’aquitaine, par téléphone et courrier.
          Elles ont fini par arreter l’aemo avec une exuse que je ne comprenais pas leur travail, qu’on ne pouvait donc pas poursuivre l’aemo…. En gros elles ont abandonné mon fils qui pour elles etaient soit disant en danger… N’est ce pas la une grave erreur de leur part….?
          Ou tout simplement elles savaient tres bien qu’il n’y avait aucun danger…. Mais juste un papa qui avait compris la faille de leur systeme et leur fonctionnement… En dennoncant leur manquement et leur incompetence a voir la verite et agir dans l’interet de tous.
          Ouf, on en est sorti…. Mais ces gens là, detruise des famille entiere…. C est pour cela qu’il y a trop de dossier…. 70 pour cent des cas ne devrait pas se trouver en aemo.
          Notre cas devait ztre regler en 5 minutes…. Chose que j’ai fait avec les gendarmes. Mon fils tres heureux de me retrouver….
          Il va super bien et n’est perturber en aucun cas…. En ma presence ou en geberal. Donc qui avait raison et qui avait tords.
          Ces gens là sont des monstres… Et la plupart n’on meme pas d’enfant…. Ils ont juste des diplome de brave petits perroquet a lecon qu’ils sont. Honte a eux.

        Seignard Publié le17h03 - 30 septembre 2024

        Personnellement, je vis le cauchemar d’une AEMO, résultat de mon propre signalement des violences multiples de la mère de l’enfant…
        Très similaire au autres témoignages ; mais avec une dimension supplémentaire… L’aspect financier dont personne ne parle : 100% public.
        Ces associations à but soi disant d’utilité publique, n’ont aucun contrôle.
        Tout signalement retourne au Département, celui-là même qui les inonde d’argent pour des prestations sans aucun rapport avec le cahier des charges.
        Elles n’ont finalement pas intérêt à la résolution souvent d’un évident bon sens ; ainsi elles préconisent la poursuite de leurs prestations de l’une à l’autre ou pire à elles-même que la justice leur octroie quasi automatiquement.
        Gare à celui qui met le nez dans leurs affaires. J’ai payé le prix le plus fort qui soit : Isolé de mon enfant par leur charge à mon encontre.

          Desprez Publié le14h14 - 2 octobre 2024

          Même problème…mon fils va médiatiser…de plus enfant remise sans soutien à sa mère reconnue psychotique… pauvre enfant….

      Bidentin Publié le21h43 - 17 juillet 2024

      Bonjour, j’ai dû suivre une procédure aemo suite à une longue et méthodique campagne de diffamation de la mère de mes enfants au travers des différentes procédure JAF.
      Procédure dans laquelle il ne faut jamais rentrer en conflit avec la maman et donc accepter de ne rien dire sur ces accusations.
      Aussi, quand vous passez devant le juge aux enfants, celui-ci a lu une montagne d’accusation contre vous et rien de l’autre côté.
      Forcément vous êtes le coupable à faire tomber à ses yeux.
      Ensuite l’aemo prend le relais sur les ordres du juge des enfants, qui fourniront les conclusions demandées par commande du juge des enfants.
      Me voici en marquer par un suivi de plusieurs années.
      D’abord une enquête où l’enca qui est triste, ça avait mo reprend mot pour moi les accusations infondées de la maman sans jamais chercher à les vérifier.
      Ensuite, le service de suivi intervient en ayant un fort. A priori contre moi vu le rapport de l’enquêtrice.
      S’ensuit des rapports totalement psychédélique…pour exemple les écrivent que j’ai des propos. J’en ai parce que ma fille est très féminine et mon garçon très masculin et ainsi. Je favorise une identification à la violence pour mon garçon…
      Extraordinaire moi qui est toujours accepté que ma fille fasse du judo contrairement à la maman.
      La AEMO est constitué que de femmes et me reproche d’avoir des propos genres.. non mais je rêve!
      Ayant un tdah, j’ai perdu l’énergie pour suivre ses dossiers. Mon fils est également tdah et c’est à cause de cela que nous sommes suivis car il avait du mal à gérer ses émotions et tout le monde mettait ça sur moi. Alors que comme de nous ressemblons beaucoup, je l’adore et j’ai toujours fait très très attention à lui.
      Résultats quand j’explique elle avait mon que les motivés de Yoann est dû au tdah. Il m’envoie paître en me demandant de ne plus en parler.
      De mon côté, n’ayant plus l’énergie de discuter avec ces personnes qui ne vous écoute pas, je ne suis plus allé à leur rendez-vous ni à des voir leur compte-rendu qui ne sont visibles qu’au tribunal.
      Avec un tdah vous avez du mal à concentrer pour les choses que vous n’aimez pas. Alors imaginez te voir se déplacer au tribunal pour lire une tonne d’accusation infondées. C’est une horreur.
      Je n’ai eu mon diagnostic tdah que quelques semaines après.
      Mais c’était trop tard. Elles ont fourni un dossier ravageur contre moi car leur ego était touché que je ne veuille plus discuter avec elle.
      Résultats la maman lorsqu’elle a appris ça, a bien compris qu’elle avait toutes les cartes en main et ça en est appuyé pour monter la tête de mes enfants et depuis 2 mois je ne les vois plus.
      Mais voilà devant le chef pour la suppression de mes droits de visite et de mon autorité parentale. Et merci l AEMO pour la totale incompétence et pour avoir fait exploser le reste de ma famille.

      C’est vraiment un scandale que l’on puisse donner ce genre de prérogatif à des gens qui ont juste un diplôme d’éducateur.
      Jusque-là j’arrive à faire à des psychologues pour des enquêtes sociales auprès de la PMI.
      Et franchement c’était d’un autre niveau et je n’avais pas les problèmes que j’ai pu rencontrer avec l’aemo.
      Le costume est beaucoup trop grand pour ce genre de personne.
      C’est vrai qu’elles sont mal payées quand on voit les salaires proposés pour les offres d’emploi.
      Mais si aussi révélateur du niveau de compétence de ces personnes qui n’ont pu trouver que ce genre de Job…

        X Publié le17h38 - 9 novembre 2024

        Bien dit et helas si vrai. J’ai vecu la leme chose.

      Foule Publié le10h13 - 14 août 2024

      Bien dit

      Cindy Publié le20h22 - 3 novembre 2024

      Mon ex a un casier judiciaire et était violent, et pourtant il en a la garde intégrale de mes enfants, parce qu’un matin il s’est levé en se disant: tient si je déposais une petite plainte contre la mère et le père des enfants …. Ça fait 5 ans que je me bats et rien … Au tribunal, c’est l’éloge au père et on parle de moi comme une femme horrible … Je n’en peux plus … Les enfants n’en peuvent plus. On ne m’écoute pas et en plus, ils ne se sont occupé du dossier qu’un an après le placement chez le père … Ils n’ont jamais lu le pavé d’avant, ni juge, ni les services sociaux … ils ne sont partis du postulat que la maman est défaillante .

        Cindy Publié le8h52 - 4 novembre 2024

        Nb: la maman et le grand-père maternelle

    X Publié le17h32 - 9 novembre 2024

    A l’inverse moi, homm3, j’ai subi et subi encore du harcelement de mon ex compagne.
    L’aemo a aggravé la situation…. Ne m’a aidé en aucun cas et a tout fait pour me séparer de mon fils,heureusement la gendarmerie a fini par intervenir et mon enfant est revenu chez moi et a mon contact. Tout etait regler en 5 minutes alors que l’aemo n’organisait aucune rencontre entre moi et mon fils meme en lzur presence, ne serait ce que pour un coucou, un bisou. Ils nous ont detruit, mais heureusement que je savais qui j’etais et quoi faire. L’aemo avait coupé le lien entre moi et mon fils au lieu de nous aider a le renouer.
    J’ai meme contacter les 2 directrices de l’aemo d’aquitaine, par téléphone et courrier.
    Elles ont fini par arreter l’aemo avec une exuse que je ne comprenais pas leur travail, qu’on ne pouvait donc pas poursuivre l’aemo…. En gros elles ont abandonné mon fils qui pour elles etaient soit disant en danger… N’est ce pas la une grave erreur de leur part….?
    Ou tout simplement elles savaient tres bien qu’il n’y avait aucun danger…. Mais juste un papa qui avait compris la faille de leur systeme et leur fonctionnement… En dennoncant leur manquement et leur incompetence a voir la verite et agir dans l’interet de tous.
    Ouf, on en est sorti…. Mais ces gens là, detruise des famille entiere…. C est pour cela qu’il y a trop de dossier…. 70 pour cent des cas ne devrait pas se trouver en aemo.
    Notre cas devait ztre regler en 5 minutes…. Chose que j’ai fait avec les gendarmes. Mon fils tres heureux de me retrouver….
    Il va super bien et n’est perturber en aucun cas…. En ma presence ou en geberal. Donc qui avait raison et qui avait tords.
    Ces gens là sont des monstres… Et la plupart n’on meme pas d’enfant…. Ils ont juste des diplome de brave petits perroquet a lecon qu’ils sont. Honte a eux

      Breugelmans Publié le20h51 - 22 décembre 2024

      Bonjour je suis dans le même cas que vous , j’aimerai pouvoir savoir exactement ce que vous avez mis en place pour sortir de la, s’il vous plaît . Merci pour votre aide.

Nicolas Publié le8h07 - 12 juin 2023

Bonjour,

Je témoigne en tant que Parent.
Notre fils a subi des violences physiques et morales exercées par l’ancien compagnon de sa mère.
Sa mère, suivie depuis 12 ans, a tout fait pour faire innocenter son ancien compagnon : notre fils a été « gavé » de médicaments (anxiolytiques et antidépresseurs), maintenant il serait instrumentalisé par moi… je me retrouve accusé d’aliénation parentale devant la Juge des Enfants.
Un rapport d’expertise commandé par la Juge des Enfants contredit :
– l’analyse de situation par les spécialistes (Psychologues et Psychiatres en indépendant, à l’hôpital et en CMP) qui ont suivi notre fils (et qui ont émis des IP aux juges),
– et les faits objectifs vérifiables (dont tout le monde se fiche aujourd’hui).
En conséquence, la JAF qui m’a attribué la garde exclusive conformément aux faits et à la volonté de notre fils commence à douter sur la recevabilité de sa parole.
L’AEMO commandée par la JE depuis 2 ans se borne à constater un conflit parental, ce qui est un pléonasme vu les procédures juridiques en cours : JE, JAF, dépôts de plainte et mains courantes, IP…

Ce que je peux vous dire en tant que personne qui vit ces mesures :
– la parole de l’enfant n’est pas respectée et constamment discréditée par les intervenants en lien avec les tribunaux
– les faits de violence sont constamment minimisés par les intervenants en lien avec les tribunaux
– le coupable et ses complices ne sont pas inquiétés ni condamnés
– l’intérêt de l’enfant est relégué au seconde plan
– les postures éducatives sont idéologiques et réactionnaires (une famille c’est un papa et une maman, en cas de séparation la garde va à la mère qui a par essence l’instinct maternel alors que des sociologues féministes dénoncent aujourd’hui cette construction idéologique post-industrielle)
– les mesures d’AEMO ne fonctionnent pas car le contexte n’est pas clarifié du fait de la multiplication des procédures et des intervenants et du secret médical des Médecins qui font prévaloir leur neutralité dans un conflit parental par rapport à la dénonciation de violences sur mineur.
– la majorité des rapports et études sur ce type de situation sont biaisés par l’introduction de la notion de violence faite aux mères/femmes qui ont en général la garde ou celle de défense du rôle des Pères qui en général n’obtiennent pas la garde et tendent à donner du crédit à ce concept délétère d’aliénation parentale dont l’auteur est R. Gardner, un psychiatre pro-pédophilie, rien de moins.

Aux mêmes causes, les mêmes effets.
Aborder systématiquement ce type de situation sous le prisme du conflit parental plutôt que des maltraitantes sur mineurs décentre les mesures d’AEMO sensées être centrées sur l’intérêt du mineur et risque d’aboutir à des placements abusifs dans des dispositifs inadaptés, contre l’intérêt du mineur.

Merci pour votre travail qui je l’espère permettra de faire évoluer les postures et positions afin de faire prévaloir l’intérêt du mineur quelque soit le parent, père ou mère, auquel les juges attribuent la garde.

    Journet Publié le14h24 - 16 février 2024

    Bonjour j ai besoin d aide on ma pris mes enfants et ensuite redonner avec un suivi
    Personne n est venu faire sont travail on partiellement
    Je viens de retourner zu juge on me reprend mes enfants sens expliquation
    Alors que le premier placement ses trzs lal passé mes enfants son en miettes
    Je suis moi même de la d ass
    Je ne violentais pas mes enfants j’ai fait un burn-out
    Ce qui a conduit à un placement
    La chose qui m’a été reproché c’est la mauvaise entente de chacun de mes enfants ils sont quatre il se tape dessus régulièrement et le fait que je travaille beaucoup car je suis célibataire pour pouvoir payer mes factures et donner ce qu’il faut à mes enfants
    Il y a-t-il des mesures contre l’AEMO des choses à faire contre l AEMO
    Si vous pouvez m’aider vous me donner une association un endroit où je puisse trouver des solutions pour protéger mes enfants n’hésitez pas

      Protéger l’enfant Publié le17h39 - 16 février 2024

      Bonjour, Nous sommes de tout cœur avec vous. N’hésitez pas à nous écrire à contact@protegerlenfant.fr en nous précisant votre situation et l’historique de votre procédure ainsi que vos coordonnées, nous essaierons de vous orienter au mieux. Vous avez tout notre soutien

Sara Publié le14h11 - 6 décembre 2023

Père manipulateur laisse faire tout le sale boulot et la justice ainsi que l aemo trouve des excuses pour éviter de voir réellement la faille dans la capacité de s en occuper en sachant qu il part toute la journée due au métier voir a la semaine. Je ne sais pas si c est normal de les couvrir a ce point.

AAAA Publié le14h57 - 8 mars 2024

Une personne très proche vient d’être dénoncée abusivement par son ex compagnon. A savoir qu’au bout de trois an et demi la séparation des biens n’est pas actée. Les propriétés ne sont toujours pas vendues car il bloque tout. Il essaie de la faire passer pour folle. Après son premier RDV avec une éducatrice elle m’a fait part de son malaise. De ne pas avoir été écoutée. Cette éducatrice tente de lui faire croire qu’elle exagérait qu’elle doit renouer le lien (son ex l’a forcée à avoir des rapports sexuels sous la menace). Son fils ainée qui était présent lui a dit connaitre cette femme. Après une rapide enquête il s’avère que cette éducatrice est une amie de son ex compagnon et du fils de son premier mariage. Tout ceci est donc une mascarade pour ne pas verser l’argent (plusieurs centaines de milliers d’euros).
En claire l’éducatrice e abuse de sa position et détruit une famille.

Raimbeault (merci de conserver l’anonymat sur le site) Publié le18h42 - 17 avril 2024

Bonjour,

Je partage totalement votre analyse comme grand père de 3 petits enfants. Ma fille est confrontée à une véritable cabale des agents de l’AEMO qui appuie sur la tête de la victime et sympathise avec l’agresseur. Bref le monde à l’envers. De plus le service pratique de la médiation sous couvert de réunion au nom « rencontre » alors que la médiation est interdite durant la phase d’enquête pénale(loi de juillet 2020 qui devrait s’appliquer).
Pouvez vous envoyer des dizaines de réclamation de ce type au Défenseur des droits. Ce serait une bonne solution pour faire remonter le problème. Je reste à votre disposition.
Cordialement.

Maman23 Publié le23h48 - 2 juillet 2024

Bonjour voilà j’ai deux enfants de deux papa différent. Je subi le jou de ces deux hommes qui se sont alliés et aujourd’hui ça fait 7 ans que je n’ai plus ma fille et 1 an que je n’ai plus mon fils. La mesure AEMO est tout le temps reconduite mais sans suivi de mon côté. Je suis celle qu’on accusé de mauvais traitements, alors que l’un des Papa est alcoolique et l’autre pervers Manipulateur. Je suis mise en cause tout le temps, que ce soit mon lieux de travail, mes activités, ou tout simplement ma façon d’être avec mes enfants. Aujourd’hui je n’ai quasiment plus auccun droit sur mon fils et l’AEMO laisse faire le père PN en se laissant berner par toutes ces accusations. Même si j’ai prouvé maintes fois qu’il mentait personne ne m’écoute ni ne me crois
Que faire ? Je suis au bout du rouleau je suis une maman qui ne voit pas grandir ses deux enfants et je supporte de moins en moins leur absence

    Protéger l’enfant Publié le8h56 - 3 juillet 2024

    Bonjour, Nous sommes de tout cœur avec vous. N’hésitez pas à nous écrire à contact@protegerlenfant.fr en nous précisant votre situation et l’historique de votre procédure ainsi que vos coordonnées, nous essaierons de vous orienter au mieux. Vous avez tout notre soutien

LECHEMIN Publié le23h20 - 29 juillet 2024

Le système judiciaire peut tout à fait être utilisé par un(e) ex-conjoint qui souhaite récupérer les enfants, ou tout simplement causer du mal, se venger de vous.
C’est ce qu’il m’est arrivé.
J’ai d’abord tenté de me rebeller, en refusant de répondre aux questions, en exprimant ma colère contre la mesure d’AEMO…ce fut une catastrophe : mes enfants ont frôlé le placement.
Finalement, j’ai tenu bon c’est à dire que j’ai pris sur moi pour ne pas exprimer mes émotions, je me suis pliée au bon vouloir des éducateurs ou assistantes sociales (parfois totalement décalés, inutiles voire contre-productives pour mes enfants), j’ai payé une avocate qui m’a coaché en ce sens.
J’ai dû mentir : dire que mon ex était un bon papa, que les relations avec lui s’étaient apaisées malgré ses propos à mon encontre, que l’école était super aidante (lol) etc… Sinon les éducatrices y voit un « conflit de loyauté » : motif de placement des enfants.
Je précise que je suis partie suite à des violences conjugales, que les éducatrices et assistantes sociales appelaient « le conflit parental ».
C’était donc à moi d’arranger les choses, et je l’ai fait « quoi qu’il m’en coûte ».
Effectivement l’AEMO a fini par prendre fin.
Aujourd’hui, j’en paye toujours les conséquences sur le plan de ma santé (physiques/mentales/financières) car « tenir » un état de stress chronique du fait de cette mesure a été épuisant.
Ma mère est morte entre temps, d’un cancer, et je n’ai pas pu être là pour elle sur la fin, car mes enfants se trouvaient menacés de placements et j’ai donné toutes mes forces pour que ce placement n’est pas lieu. Elle aurait voulu que je me batte pour garder mes enfants, je le sais bien, mais mon deuil a ensuite été très très douloureux. Enfin quand les services sociaux m’ont enfin laissé le droit d’être triste et de faire mon deuil (c’est à dire une fois la mesure AEMO + MIJE terminés).
Mes enfants étaient déjà bien angoissés du fait des comportements du père à mon encontre et de la situation de séparation parentale, et bien ils ont désormais une angoisse supplémentaire à gérer : qu’on les sépare de leur mère, ou que maman finisse par craquer.
Bien sûr, c’est à moi d’assumer cela.
Et bien sûr les violences du père continuent (plus au niveau physique, mais au niveau verbal, psychologique et financier)…mais pourquoi s’arrêterait-il?
Puisque ce bon système de la Protection de l’Enfance lui a quasiment donné raison!
La Juge des enfants m’a tout de même dit que j’étais « immature » de ne pas vouloir m’entendre avec le père. Que la santé de mes enfants étaient en jeu et que je devais à tout prix « trouver un moyen » de m’entendre avec le père et que tout conflit prenne fin au plus vite (alors que les violences viennent de lui tout de même). Après ça : tout est dit.
Je n’ai pas écrit tout cela pour me plaindre, juste je souhaite alerter face à un système tellement hypocrite et qui devrait se remettre en question après avoir fait beaucoup de mal à beaucoup de parents et d’enfants.
Mon ex avait déjà détruit mon estime de moi-même, l’AEMO n’a fait qu’enfoncer le clou.
En quoi cela a aidé mes enfants??
Et encore, j’ai eu la chance d’avoir une famille et un job soutenant. Sinon je ne sais pas où je serai…

    Marie Publié le16h50 - 15 décembre 2024

    Ou était l’aemo et le jde ? Paris ?

Marie Publié le11h56 - 14 octobre 2024

Bonjour,

J’ai lu votre article sur les failles de ce service,

Et je voulais juste témoigner que je suis une ancienne enfant où une mesure de type Aemo à été demandée.

Jamais personne n’est venu à la maison, j’ai de vagues souvenirs que c’est moi qui devais me rendre au rendez-vous.

Et mon souvenirs le plus poignant, c’est le jour où je me suis dit que j’allais lui raconter la vérité de ce que je vivais réellement et ce que j’avais vécue, cette personne a dit plus ou moins ce jour-là:  » Ho c’est trop dur de travailler avec vous tous, c’est trop triste je ne peux plus je vais arrêter de travailler ici » .
Je n’ai donc évidement du haut de mes 11 ou 12 ans pas voulu alourdir sa peine et je n’ai RIEN dit à partir de ce jour-là.

Je n’ai pas le souvenir par la suite d’avoir eu d’autre rendez-vous, à partir de ce moment-là j’ai été livrée à moi-même, occasionnant les dégâts que ça peut créer.

Cordialement ,

Une ancienne enfant qui aurait voulu être protégée.

    Schwartz Publié le0h19 - 27 novembre 2024

    Comme je vous comprends !
    Un enfant se sent toujours coupable de trop de choses. Beaucoup d’éducateurs au lieu de dire leur limites dans un cadre adéquat (pas devant un enfant !!!!) font n’importe quoi ! Dire que ça ne va pas, c’est énorme. Un enfant ne peut pas le faire seul bien souvent. Il a besoin de se sentir en sécurité en cela. Alors si les adultes en face ne tiennent pas la route !!! Évidemment que c’est un métier très difficile, très prenant et c’est à faire remonter justement. Ils travaillent avec les juges. Les educ doivent pouvoir se former tout au long de leur carrière et être entendus aussi pour éviter le burn-out. Beaucoup abusent aussi de leur pouvoir. Pas assez de contrôle, trop de responsabilité pour une seule personne, un seul service. Il y a vraiment besoin de réformer ce domaine d’activité

    La société avance trop doucement dans le domaine de la protection de l’enfance, de la protection des plus faibles en fait, des femmes aussi (il y a aussi des hommes, mais quand même minoritaire).

Schwartz Publié le0h07 - 27 novembre 2024

Bonjour,

Ce système judiciaire est à vomir. C’est aussi et surtout un système societal qui ne fonctionne plus.

Comme la dame plus haut, je vis de la violence psychologique (après avoir vécu aussi des violences physiques et sexuelles) et c’est à moi qu’on colle l’étiquette de maman anxieuse, contrôlante, harcelante du pauvre papa, parce que je souhaite que les choses avancent dans l’éducation de notre fils !
Suite à un entretien avec l’éducatrice de l’aemo, j’ai perdu confiance et je viens de refuser la médiation familiale. J’ai tout simplement trop peur que ce que je divulgue à la médiation se retourne contre mon fils, dans la mesure où l’éducatrice ne comprend rien au petits jeux du papa. Je me suis entendue dire par le JAF que c’était navrant que je ne veuille pas juste refermer le dossier et m’en tenir à une médiation familiale. Faire leur travail les saoulent, alors c’est de ma faute. Et dire à l’éducatrice de l’aemo que je ne me sens pas en sécurité, que je me sens jugée, les faits que je démontre miniminés, c’est très dangereux pour moi. Ma santé en prend un coup, je n’arrive pas à jouer dans cette hypocrisie. Il faudra des sacrifices pour qu’enfin on soit entendu ?! Dois-je sacrifier mon fils, laisser sciemment la garde principale au père, pour sortir de ces violences conjugales, avoir le droit de revivre ? Non, ce n’est pas un conflit parental, ce sont des violences et cela peut être vérifiés, si seulement la volonté de faire les choses correctement existaient. L’aemo a trop de droits et chacun travaille de son côté, faute de temps et de moyens. Ce n’est pas sérieux et au final, les plus faibles, les enfants, trinquent. Que de temps perdu à bâcler tout ça, que de vie gâchée… Un scandale !

Schwartz Publié le23h49 - 31 janvier 2025

Je reviens donner des nouvelles : l’éducatrice se montre un tout petit plus disponible et me discrédite un tout petit peu moins. Elle a un peu arrêté de minimiser systèmatiquement ce que je disais dans l’éducation de notre enfant.

II faut dire que ma pire crainte, c’est qu’il n’y ait plus aucun intermédiaire entre le papa, notre enfant et moi. Bien que l’aemo soit franchement peu efficace dans une vraie résolution des difficultés, elle protège un tout petit l’enfant quand même et moi aussi au passage ! Mais pour cela, il a fallu que je prenne en pleine gueule de la violence institutionnelle et jamais il n’y aura des excuses pour ce que l’aemo peut sortir comme aberration. Tout simplement, elle n’est pas formée aux violences psychologiques, déjà difficile à comprendre de l’extérieur mais il me semble que c’est leur métier !!!

Bref, je viens de ma rassurer moi-même en lisant que l’aemo peut être renouvelée, 4ans max en tout et dans de très rares cas jusqu’à la majorité de l’enfant. L’éducatrice m’a fait comprendre que dans ce cas elle sera prolongée, qu’on a le temps, qu’on n’est pas là pour marquer des points…bah tu es qd même là pour me juger, banane ! Bref, nous on est dans l’urgence, dans la crainte permanente pour notre enfant, notre relation à lui, son éducation et eux, ils sont complètement sur un autre timing, avec 1 max 2 visites par mois. Mais j’emmène mon enfant tous les 15 jours à un groupe d’expression artistique, alors l’aemo ne se fait pas de souci. Mais le souci, c’est le papa, toujours en train de me dénigrer, en douce, par le biais de son fils, par l’aemo elle-même et ça marche !!! Mais j’ espère que ça ne va plus marcher longtemps, y a trop de signes !!!
Il faut vraiment avoir une patience d’ange avec l’aemo. Toujours attendre que eux viennent vers nous et ensuite éventuellement se défendre. Si on se défend trop tôt, trop fort, on passe pour des chieurs et on perd toute crédibilité, en faveur du vrai harceleur. Être mouton, ça ça marche. Je pensais qd même avoir davantage de présence physique, d’aide concrète, de conseils qd je demande. Mais bon, il y a plein de dossier et tout s’est tjs tb passé avec mes premiers enfants, alors ils me pensent capable de gérer. Je le suis, mais pas qd j’ai un père qui casse tout mon travail éducatif par derrière, le petit qui n’a pas assez de repères, qui profite de la position d’enfant roi chez son papa et à moi tout le sale boulot éducatif, des rdvs… Je fais bien plus qu’une garde alternée, financièrement aussi.

En tant que victime de violence intrafamiliales non reconnues (bcp de malchance, alors que dépôt de plaintes, énormément d’effort investi…pour rien), on est très fragilisée. La maltraitance institutionnelle par dessus, on est vite prêt à exploser ou tout abandonner, partir, fuir, disparaître… 6ème année pour presque rien ou si peu de protection

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